LONDRES - Samedi 5 Décembre 2015 [ME NewsWire]
(BUSINESS WIRE)--Il est estimé que le monde peut épargner 550 milliards de dollars américains sur le coût de mise en œuvre des technologies d’énergie propre au cours des dix prochaines années si les pays du monde entier collaborent dans le but d’accélérer l’innovation. Il s’agit d’une des principales conclusions du nouveau rapport publié aujourd’hui par le Carbon Trust avec le soutien financier du Fonds de la prospérité du Foreign and Commonwealth Office du Royaume-Uni, intitulé : United Innovations: cost-competitive clean energy through global collaboration.
La plupart des technologies nécessaires à la transition vers un système d’énergie à faibles émissions de carbone existent déjà, mais leur coût doit être réduit et leur adoption accélérée si nous voulons atteindre les cibles climatiques de 2 050. La collaboration à l’échelle mondiale peut être utile, mais il a été démontré qu’il était très difficile de mobiliser l’ensemble des pays concernés.
Au cours des deux dernières décennies, des centaines d’accords bilatéraux et multilatéraux ont été conclus en matière d’innovation technologique pouvant mener à une réduction des émissions de carbone. Certains de ces accords ont donné des fruits, mais leur ensemble n’a pas eu l’effet escompté. Dans de nombreux cas, l’intention première des accords ne s’est pas concrétisée par la mise en œuvre des mesures prévues.
Après analyse, le Carbon Trust estime qu’il faudra investir cinq mille milliards de dollars américains afin de mettre en œuvre des technologies énergétiques faibles en carbones d’ici 2025. Ce total pourrait être réduit de 550 milliards de dollars américains grâce à l’innovation et la collaboration.
Bien que la concurrence dans le secteur privé demeure essentielle, un manque de collaboration entre les divers programmes nationaux risque de mener à des chevauchements. Plus important encore, en l’absence d’une coordination efficace, de nombreux obstacles ont été créés, par exemple des mesures incitatives déphasées et des régimes de réglementation contradictoires, ce qui entrave la participation du secteur privé.
Tom Delay, directeur général du Carbon Trust, a déclaré :
« Aucun pays ne peut assurer seul la transition vers un système d’énergie à faibles émissions de carbone. Les changements climatiques constituent un problème mondial qui requiert des solutions mondiales. La COP 21 obtient une forte participation et suscite un immense espoir, mais afin de limiter la hausse de la température moyenne sous les deux degrés Celsius, il faudra plus que de bonnes intentions.
Il faudra prendre des mesures énergiques, et ce, dès maintenant. Notre monde ne peut pas se permettre d’attendre plus longtemps. Les fondements technologiques de la transition vers un système d’énergie à faibles émissions de carbone doivent être posés au cours des dix prochaines années.
Nous devons collaborer pour y arriver, mais nous reconnaissons que la collaboration peut être une entreprise ardue. La bonne nouvelle est que le fait de collaborer à l’initiative mondiale sert les intérêts nationaux, permettant aux pays participants de s’attribuer une partie de la réussite. »
Le rapport souligne également que les économies nouvellement industrialisées et les pays en voie de développement seront à l’avenir responsables de 90 % de l’augmentation de la consommation mondiale d’énergie. Ces derniers ont du mal à acquérir et à adopter des technologies à faibles émissions de carbone. Ils peuvent toutefois surmonter des difficultés en collaborant avec des pays développés à titre de participants actifs aux transferts de technologie.
Le Carbon Trust a défini un cadre de collaboration internationale qui reconnaît et cible les obstacles, et propose des mécanismes permettant de rationaliser les initiatives déjà en place.
Voir le rapport complet à l’adresse suivante : www.carbontrust.com/unitedinnovations
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