Londres. - Lundi 12 Mai 2014 [ME NewsWire]
(BUSINESS WIRE)A la suite du lancement du Rapport 2014 sur le Progrès en Afrique qui a eu lieu aujourd’hui, Dr. Ismail Ahmed, PDG de WorldRemit et ancien conseiller auprès des Nations Unies, a appelé les régulateurs du monde entier à prendre des mesures à l’encontre des pratiques commerciales anticoncurrentielles et le lobbying de Western Union et de MoneyGram.
Dr Ahmed, lui-même africain, est un expert de premier plan en matière de transfert de fonds. Au début du deuxième millénaire, il a été nommé comme conseiller en charge de la conformité du Programme Des Nations Unies Pour le Transfert d’argent. Le programme a été mandaté par le Conseil de Sécurité des nations Unis sous la direction de Kofi Annan, qui a lancé le rapport d’aujourd’hui.
Selon Dr. Ahmed, “La grande escroquerie des transferts d’argent, soulignée par M. Annan et le Rapport du Panel du Progrès de l’Afrique, a assailli les communautés les plus démunies en Afrique depuis très longtemps. Western Union et MoneyGram exploitent en duopole les transferts d’argent dans de nombreux pays, en imposant des frais exorbitants qui absorbent des paiements vitaux pour les économies en voie de développement.
“Dans certains circuit de transferts d’argent, les prix sont très élevés à un tel point que près de 70 pour cent du montant envoyé est perdu. Selon le rapport, un transfert de 200 dollars vers l’Afrique Sub-saharienne perd en moyenne 25 dollars soit 12 pour cent du total de la transaction. La réalité de cette situation est que de nombreux émigrés de cette région envoient des sommes de moins de 200 dollars régulièrement et perdent ainsi un pourcentage plus élevé de l’argent envoyé.
“En effet, la technologie est préalablement existante pour réduire les frais sur les transferts d’argent vers l’Afrique de façon significative. Les entreprises de transferts de fonds qui gèrent des modèles de transferts de fonds en ligne ou uniquement par téléphone potable, ont des coûts d’exploitation bien moins élevés et des infrastructures beaucoup plus simplifiées que le modèle traditionnel de WesternUnion ou MoneyGram basé sur les agences; elles sont donc en mesure de réduire les frais pour les utilisateurs.
“Le rapport mentionne également l’inclusion financière comme étant un problème majeur pour le transfert d’argent en Afrique. Dans les zones rurales en Afrique, une grande partie de la population n’a pas accès aux institutions financières traditionnelles mais les gens là bas disposent des téléphones portables. Les innovations en terme de paiements mobiles, comme à titre d’exemple le M-PESA au Kenya et en Tanzanie, offrent un moyen rapide et sécurisé pour les africains non-bancarisés pour recevoir des transferts d’argent de la part des amis et des membres de la famille à l’étranger.
“Cependant la technologie ne peut pas résoudre, à elle seule, les problèmes de transferts d’argent en Afrique. Les régulateurs des nations africaines doivent prendre des mesures sérieuses contre les pratiques anticoncurrentielles des grandes organisations de transferts de fonds. Western Union en particulier possède une part de marché dans certaines parties de l’Afrique assez importante qu’elle oblige les banques locales à signer des contrats exclusifs leur interdisant de collaborer avec d’autres entreprises de transferts de fonds. Ceci permet à Western Union d’imposer des frais prohibitifs et de réprimer la compétition.
Dans les pays d’envoi comme l’Europe et l’Amérique du Nord, les régulateurs doivent s’assurer qu’ils ne sont pas influencés par les groupes de lobbying du secteur des transferts d’argent qui sont là pour veiller aux intérêts des opérateurs du marché.
“Au cours de ces dernières années, nous avons déjà constaté l’émergence d’entreprises innovatrices dans le domaine de transferts de fonds qui utilisent la technologie pour offrir des améliorations remarquables par rapport aux offres de Western Union et de MoneyGram comme une tarification transparente et réduite, une panoplie d’options d’envoi et de réception d’argent ainsi que des paiement presque instantanés. Mais les innovations technologiques ne sont pas suffisantes pour briser les monopoles des transferts de fonds en Afrique. Les Africains méritent un moyen plus équitable en termes de transferts de fonds. Afin d’y parvenir, les gouvernements ainsi que la technologie doivent fournir la solution ».
À-propos de WorldRemit
WorldRemit est une entreprise internationale œuvrant dans le domaine du transfert d’argent en ligne. Les émigrés et les expatriés peuvent transférer à partir de 35 pays des paiements électroniques à leurs familles et à amis vers plus d’une centaine de destinations. WorldRemit offre un large éventail d’options pour envoyer et recevoir de l’argent. Les envoyeurs peuvent faire des paiements en ligne à travers leurs Smartphones ou leurs tablettes, par des cartes de crédit ou de débit ou par transfert bancaire. Les bénéficières peuvent être payés via un dépôt bancaire, des transferts directs vers leurs portefeuilles mobiles, le retrait ou la livraison d’argent liquide ou le rechargement du crédit d’appel sur leurs téléphones portables.
Le siège de WorldRemit se trouve à Londres, Grande Bretagne et la société possède des bureaux régionaux aux États Unis, au Canada, Australie, La Nouvelle Zélande et Honk Kong.
www.worldremit.com
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